La multiplication de restaurants vegans ou végétariens, l’apparition d’options sans viande dans les restaurants d’entreprise, la médiatisation des conditions d’élevage… Tous ces phénomènes sont révélateurs d’une prise de conscience générale quant à la présence de viande dans nos assiettes. Réduire sa consommation de viande, d’accord, mais pourquoi le faire et surtout comment procéder ? Vous trouverez les réponses à vos questions dans cet article.

Réduire sa consommation de viande pour préserver sa santé

Avant de vous pencher sur le « comment manger moins de viande », interrogez-vous sur les raisons qui justifient ce changement de comportement.

De nombreuses études ont mis en évidence le lien entre cancers, maladies cardio-vasculaires et consommation de viande rouge. On retient notamment l’étude publiée sur le site de la revue scientifique Cancer Discovery en juin 2021, qui met en évidence les risques d’un régime alimentaire riche en viande rouge sur l’ADN.

Le fer contenu dans la viande, la présence de nitrosamines et le mode de cuisson sont les trois facteurs mis en cause. Lorsque le fer héminique passe dans le tube digestif, il entraîne des réactions oxydatives qui produisent des radicaux libres. Plus leur nombre est important, plus ils risquent d’endommager l’ADN, ce qui conduit généralement à la production de cellules cancéreuses.

Les viandes transformées, par séchage, salaison ou fumage, contiennent des substances cancérigènes comme des nitrites. Celles-ci empêchent la formation de bactéries certes, mais lorsqu’elles sont associées avec des protéines comme celles contenues dans la viande ou avec les bactéries présentes dans la bouche ou le tube digestif, elles forment une substance cancérigène qui endommage les cellules.

La méthode de cuisson peut, elle aussi, être néfaste pour la santé. Plus la température de cuisson est élevée, plus les risques de mutations génétiques sont importants. Enfin, une viande cuite au barbecue ou au grill contiendra deux autres substances cancérigènes : les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les benzopyrènes. Des termes savants qui désignent tout simplement deux éléments qui ne font pas bon ménage avec votre ADN.

 

Limiter sa consommation de produits carnés pour préserver la planète

La planète est fortement impactée par notre consommation de viande, et cela de diverses manières. Laissez-nous vous donner quelques exemples concrets.

Des milliers d’hectares de forêt sont abattus pour permettre aux agriculteurs d’élever leur bétail ou de cultiver de quoi le nourrir. Cela a plusieurs conséquences. C’est d’abord le poumon vert de notre planète qui diminue petit à petit, et tout un écosystème qui part en fumée. Les terres réquisitionnées et dont seul le rendement importe sont gourmandes en pesticides. Cela pollue la terre en elle-même, les sous-sols et impacte les animaux qui y vivent ainsi que les habitants aux alentours. Ces terres sont aussi extrêmement consommatrices en eau alors que cette ressource se fait de plus en plus rare. Si vous ne deviez retenir qu’un chiffre, ce serait celui-ci : selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, l’élevage serait responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre provoquées par l’activité humaine.

 

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Astuces pour diminuer sa consommation de viande

Pour vous, pour la planète, pour les animaux ou ces trois raisons combinées, vous vous sentez prêt à passer à l’action ? Découvrez quelques astuces pour vous aider dans votre démarche

 

Diminuer la viande petit à petit

Et là, nous nous adressons aux gros mangeurs de viande, ceux pour qui un repas sans viande n’est pas un repas. Attention, l’idée n’est pas de bannir les steaks, les entrecôtes et les escalopes de vos assiettes du jour au lendemain, mais bien de réduire votre consommation. En vous lançant des défis comme le « lundi veggie » par exemple, vous serez davantage concentré sur l’envie de respecter vos engagements que sur l’absence de viande. Chaque lundi placé sous le règne des légumes, féculents et légumineuses sera une petite victoire ! Puis, cela deviendra une habitude à laquelle vous ne prêterez même plus attention. Et si un lundi vous êtes invité à un barbecue, pas de panique, vous n’aurez qu’à reporter votre défi au mardi.

Chez Popote, vous aurez la possibilité de renouveler l’opération quotidiennement si vous le désirez, car nous proposons des plats végétariens chaque jour de la semaine.

 

Trouver des substituts

L’apport en protéines et en fer ne doit pas être une raison vous empêchant de limiter votre consommation de viande. En effet, il est possible de trouver des protéines dans les céréales (riz, épeautre, blé, seigle, etc), les légumineuses (pois chiches, lentilles, fèves, haricots rouges, etc) et dans les oléagineux (noix, graines de lin, olives, etc). Il vous faudra légèrement augmenter les quantités, mais l’avantage c’est que ces derniers ne présentent aucun danger pour la santé, alors faites-vous plaisir !

Chez Popote, nous nous efforçons de diversifier les sources de protéines avec l’aide de Margaux, notre responsable qualité et nutrition. Et, ne vous en faites pas, elle prend l’apport des nutriments nécessaires à notre organisme très au sérieux !

Le soir, vous pouvez donc remplacer la portion de viande par un autre aliment ou repenser vos recettes. Le tofu et le tempeh, tous deux dérivés du soja, vous apporteront plus de protéines que la viande et sont riches en acides gras insaturés (bonnes graisses). Dans les pâtes bolognaises, remplacez la viande hachée par des lentilles. Optez pour une recette de chili sin carne ou des lasagnes 100 % légumes. C’est un nouvel univers culinaire qui s’ouvre à vous !

 

Consommer de manière responsable

Si vraiment vous n’arrivez pas à vous passer de viande, sachez qu’en matière de santé, toutes les viandes ne se valent pas. En effet, les viandes blanches et le poisson ne sont pas reconnus pour augmenter le risque de cancers ou de maladies cardio-vasculaires. Privilégiez donc des recettes à base de poulet, de dinde, de poisson ou de fruits de mer. Chez Popote, nous en sommes bien conscients, c’est pourquoi moins de 15 % de nos plats contiennent du bœuf.

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